Histoires inspirantes

ANGEL

photo EMEMM-Angel témoignage

« J’adorais modifier et réparer les voitures. Maintenant, j’ai maintenant les connaissances. Ce qui me rend vraiment heureux, c’est de voir le résultat concret de mon travail. C’est fou comment ça me fait sentir fier et accompli. »

Diplômé en carrosserie

 

Prendre le temps de choisir

 

À la fin de ses études secondaires, comme plusieurs, Angel n’a aucune idée de ce qu’il veut faire dans la vie. Il se considère depuis toujours comme un vrai geek, à qui l’on reconnaît aussi une force pour le travail manuel. Chose certaine, il veut exercer un métier qui le stimulera autant mentalement que physiquement. Les parcours vers des diplômes d’études professionnelles lui permettraient assurément de conjuguer ces critères, mettant l’accent sur la résolution de problème et le concret. Et à Montréal, une chose est claire : il a l’embarras du choix !

 

Trop, c’est comme pas assez

 

Parmi la multitude d’options, 3 domaines piquent la curiosité d’Angel : l’électricité, le soutien informatique et la construction. Des alternatives intéressantes pour celui qui se questionne constamment sur la façon dont les choses sont faites. Quand il s’intéresse à quelque chose, Angel veut à tout prix comprendre ce qu’il se passe à l’arrière-scène. C’est ainsi qu’il se lance et entame, l’un après l’autre, les 3 programmes d’études professionnelles… Sans pour autant se rendre à la fin. Pas encore convaincu d’avoir trouvé le bon métier pour lui, il ne perd pas espoir. Il s’accorde un temps de réflexion qui le ramènera lors d’une expérience d’élève d’un jour en électromécanique qu’il avait trouvée intéressante à l’École des métiers du Sud-Ouest-de-Montréal.

 

La journée qui change tout

 

Afin d’explorer d’autres options similaires, Angel participe à nouveau à une journée de formation en tant qu’élève d’un jour, à l’École des métiers de l’équipement motorisé de Montréal cette fois-ci. Moins de 24 heures. C’est tout ce qu’il aura fallu à Angel pour se décider à faire le saut dans le domaine automobile. D’abord intéressé par la formation en mécanique, il découvre également une formation en carrosserie, qui crée chez lui un véritable déclic. C’est ainsi qu’Angel entamera encore un nouveau programme d’études, mais avec la conviction de prendre la bonne direction.

Dès le début de la formation, il constate les nombreuses facettes d’un métier aux expertises diversifiées : débosselage, démontage, soudure, réparation, remplacement, peinture. Son côté geek sera aussi bien servi que son amour du travail manuel : il découvrira l’automobile sous toutes ses formes et toutes ses pièces, entouré d’enseignants expérimentés. « Si tu prends ton DEP au sérieux, tu pourras facilement appliquer la matière apprise à l’école dans ton emploi. Avec un peu de volonté et du temps de pratique, on peut tous se perfectionner. Mais en ayant des bases solides, tu pars avec une longueur d’avance. », dit-il.

 

Angel en réparation d'un pare-choc.
Angel dans le feu de l’action en train de manipuler un pare-choc.

 

Savoir s’adapter à la réalité

 

Après 1 650 heures de formation et un stage en poche, le nouveau diplômé débarque sur le marché du travail en pleine pénurie de véhicules automobiles. Le besoin de main-d’œuvre dans les garages automobiles a chuté depuis la pandémie.

Angel trouve alors un emploi chez un carrossier spécialisé dans les véhicules lourds. Il est amené à travailler sur différents types de véhicules et de pièces, des camions de livraison aux plus gros camions sur lesquels il n’avait pas nécessairement eu la chance de pratiquer en classe. Ses apprentissages de nouvelles techniques propres aux véhicules lourds stimulent sa curiosité. Une expérience qui lui prouve à nouveau l’étendue des possibilités qui s’offrent à lui comme carrossier.

 

Trouver sa vitesse de croisière

 

Autonome, patient et minutieux, Angel se spécialise aujourd’hui dans la peinture de pièces automobiles. Une fois le débosselage terminé, c’est à son tour de jouer pour que le véhicule retrouve son état d’origine. Angel est conscient qu’il lui en reste beaucoup à apprendre sur le terrain et s’estime chanceux d’être si bien entouré.

Au sein de l’équipe CARSTAR, il calcule qu’il lui faudrait plus ou moins 5 ans avant de cumuler de l’expérience dans chacun des aspects du métier de carrossier. Il a la liberté d’évoluer à son rythme et d’atteindre ses propres objectifs. « Mon boss veut m’apprendre plus que la peinture », lance-t-il. « Je connais les fondements, mais avant de toucher au véhicule d’un client, je dois apprendre de mes collègues et faire mes preuves. »

Avec une telle ouverture d’esprit et la soif d’en apprendre toujours plus, Angel deviendra sans aucun doute un carrossier hors pair.

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